Evolution de l’alimentation

Notre nourriture s’est transformée très rapidement en peu de temps à l’échelle de l’Etre humain : depuis quelques dizaines d’années, nous avons accès à une nourriture de plus en plus éclectique, variée et transformée. Mais qu’en est-il de notre capacité à la digérer et l’assimiler ? 

L’homme existe des milliers d’années. Devant se déplacer pour se manger, expérimentant des périodes abondantes et de pénurie alimentaire, son corps s’est habitué à stocker et déstocker pour survivre. Notre corps actuel est conçu pour faire face à ces changements mais pas pour faire face aux nouveaux produits et à la surabondance. 

Les nouveaux produits regroupent l’ensemble des produits déjà préparés, toutes les friandises ainsi que toutes les préparations contenant des excipients et additifs. Regardez les étiquettes, elles vous parleront. Si votre grand-mère ne connais pas le nom d’un produit c’est qu’il est généralement transforme donc à évincer. Procéder ainsi avec tout votre panier de course. 

Vous direz, mais il ne reste plus rien ! A la place, mettez des fruits, des légumes à faire soi-même. A chaque fois qu’un légume entre dans une préparation, il perd en partie ou en totalité ses vitamines, minéraux et la qualité de ses acides gras. Donc entre le fait que le produit soit préparé puis réchauffer ou recuit par vous, vous perdez un maximum de nutriments indispensables.

Les aliments « rustiques » correspondent dans cet article aux aliments dits « bruts ». Globalement ces aliments ont le pouvoir de faire augmenter faiblement la glycémie. La glycémie est le taux de sucre dans le sang. Elle est généralement comprise en 0,7 et 1g/L. Lorsque notre organisme détecte que la glycémie est basse, le pancréas libère une hormone nommée le glucagon. Cette hormone permet le déstockage de nos réserves. Nos réserves sont composées de sucre sous forme de glycogène et de gras sous forme de tissus adipeux. Lorsque nous mangeons, l’hormone nommée insuline est libérée par le pancréas pour assimiler et stocker les nutriments.

Les aliments très transformés contiennent souvent des sucres cachés ce qui un pic de glycémie et favorise le stockage du sucre et la prise de poids.

Pour recréer un contexte alimentaire, mangez plutôt des aliments bruts ce qui limitera la sur-utilisation de l’insuline. 

Concrètement, je fais quoi?

Avec votre cabas plein de légumes, vous allez vous faire plaisir en cuisinant. L’objectif est de cuisiner sans y passer des heures. 

Si vous avez un robot, prenez vos légumes et réduisez-les en rondelles ou râpés. Sinon, ce sera avec la mandoline ou à la main, c’est plus fastidieux. 

Ensuite, huilez votre poêle ou work avec de l’huile d’olive et faîtes cuire à feux moyen en remuant régulièrement pour éviter que ça s’accroche. Cuisson : 15-20 minutes. Ajoutez au moins 3 épices de couleurs différentes ou un mélange d’épice, salez, poivrez et c’est prêt pour plusieurs jours. 

Si vous avez un cuit-vapeur ou un vitaliseur, coupez les légumes soit en rondelles ou gros morceaux et mettez à cuire à la vapeur douce. Vos légumes sont prêts. Il restera simplement à ajourer les épice dans l’assiette ou accompagner avec une sauce. 

En résumé (et pour les pressés):

Manger brut permet de préserver son pancréas, limite l’apport de sucre et peut permettre de gérer son poids.

Pour cela, enlevez toutes les préparations déjà faites, tous les plats préparés et mettez-vous au fourneau !

Faîtes le plein de fruits et légumes de saison. Coupez les en rondelles au robots, cuisez-les 15-20 minutes environ à la poêle avec de l’huile ou à la vapeur (cuit-vapeur ou vitaliseur de Marion). Ajouter 3 épices, sel, poivre en fin de cuisson si c’est à la poêle et dans l’assiette si c’est à la vapeur. C’est prêt!

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Photo de :  j_arlecchino, Flickr, CC by-nc 2.0